Le Marais Audomarois est un site naturel exceptionnel, reconnu pour sa biodiversité, notamment en ce qui concerne les oiseaux. Cette zone humide s’étend sur plus de 3 700 hectares dans la région des Hauts-de-France. Elle accueille plus de 200 espèces d’oiseaux, dont beaucoup sont protégées. Au Bon Accueil vous propose une présentation détaillée des 20 oiseaux que l’on peut observer le plus dans ce marais, leurs caractéristiques, leur statut de protection, ainsi que leurs habitudes de vie et de reproduction.
Le Héron cendré
Le héron cendré est un oiseau emblématique du Marais Audomarois. Mesurant jusqu’à un mètre de hauteur avec une envergure de près de 2 mètres, il est facilement reconnaissable par son plumage gris et son long bec jaune. Il se nourrit principalement de poissons, mais aussi d’amphibiens et d’insectes, et est souvent aperçu immobile au bord de l’eau, guettant sa proie.
- Habitat : Bords de rivières, roselières et marais.
- Alimentation : Poissons, amphibiens, insectes.
- Reproduction : Le héron cendré niche en colonies (appelées héronnières), généralement dans les arbres. La période de reproduction s’étend de février à juillet, avec une période d’incubation d’environ 25 à 28 jours.
- Migration : Le héron cendré est principalement sédentaire dans les zones tempérées comme la France, mais certaines populations migrent vers le sud en hiver.
- Présence dans les marais Audomarois : Le héron cendré est fréquent dans le Marais Audomarois, bien que le pourcentage exact de sa population dans cet écosystème par rapport à d’autres espèces ne soit pas clairement documenté.
- Statut de protection : Espèce protégée en France depuis 1974.
- Longévité : Jusqu’à 25 ans.
Caractéristique unique : Le héron cendré est connu pour sa technique de chasse immobile. Il reste totalement figé pendant de longues périodes, attendant patiemment que sa proie s’approche suffisamment pour la capturer d’un coup précis et rapide avec son long bec. Une méthode particulièrement efficace dans les eaux peu profondes.
Le Martin-pêcheur
Le martin-pêcheur est un oiseau éclatant souvent aperçu dans le Marais Audomarois, avec son plumage bleu métallique et sa gorge orangée. Il mesure entre 16 et 19 cm de longueur, avec une envergure d’environ 25 cm. Cet oiseau est un pêcheur habile, plongeant rapidement pour attraper des petits poissons et des insectes aquatiques.
- Habitat : Bords de rivières, canaux et marais avec des eaux calmes et claires.
- Alimentation : Petits poissons, insectes aquatiques.
- Reproduction : Le martin-pêcheur niche dans des terriers creusés dans les berges. La période de reproduction s’étend de mars à août, la femelle pondant en général 6 à 7 œufs. L’incubation dure 19 à 21 jours.
- Migration : Bien qu’il soit majoritairement sédentaire, certaines populations migrent vers des zones plus chaudes en hiver, notamment celles vivant dans des régions où les cours d’eau gèlent.
- Présence dans les marais Audomarois : Le martin-pêcheur est un résident régulier du Marais Audomarois, bien que le pourcentage exact de sa population par rapport à d’autres espèces ne soit pas précisément documenté.
- Statut de protection : Espèce protégée en France.
- Longévité : Jusqu’à 7 ans, bien que la majorité des individus vivent moins longtemps en raison des nombreux dangers liés à leur environnement.
- Caractéristique unique : Son incroyable vitesse de plongée pour capturer ses proies.
Le Cygne tuberculé
Le cygne tuberculé est un grand oiseau aquatique facilement reconnaissable par son plumage blanc pur, son long cou gracieux ainsi que la protubérance noire située à la base de son bec orange. Mesurant jusqu’à 1,5 mètre de long avec une envergure de 2,4 mètres, il est un symbole de grâce et de majesté dans le Marais Audomarois.
- Habitat : Lacs, étangs, rivières et marais.
- Alimentation : Plantes aquatiques, herbes et parfois petits invertébrés.
- Reproduction : Le cygne tuberculé niche généralement au bord de l’eau. La période de reproduction s’étend de mars à juin, la femelle pondant entre 5 et 7 œufs. L’incubation dure 36 à 38 jours.
- Migration : Le cygne tuberculé est majoritairement sédentaire, restant dans les zones où l’eau ne gèle pas. Certaines populations migrent cependant en hiver.
- Présence dans les marais Audomarois : Très présent dans le Marais Audomarois, on peut régulièrement l’observer glissant sur les plans d’eau. Le pourcentage exact de sa population n’est pas documenté, mais il reste une espèce fréquente.
- Statut de protection : Espèce protégée en France.
- Longévité : En moyenne, un cygne tuberculé peut vivre jusqu’à 25 ans.
- Caractéristique unique : Son envergure dépasse souvent les 2 mètres et il peut atteindre une vitesse de vol de 80 km/h.
Le Butor étoilé
Le butor étoilé est un oiseau discret et difficile à apercevoir en raison de son plumage brun strié qui se fond dans les roselières. Mesurant entre 70 et 80 cm de long avec une envergure allant jusqu’à 125 cm, cet oiseau possède une silhouette trapue et un long cou, qu’il dresse lorsqu’il se sent menacé, imitant ainsi les roseaux qui l’entourent.
- Habitat : Zones humides avec des roselières denses, marais, étangs.
- Alimentation : Petits poissons, amphibiens, insectes, et petits mammifères.
- Reproduction : Le butor étoilé niche au sol, caché dans les roselières. La période de reproduction s’étend de mars à juillet, la femelle pond entre 4 et 6 œufs. L’incubation dure 25 à 26 jours.
- Migration : Il est partiellement migrateur. Les populations du nord de l’Europe migrent vers des régions plus chaudes pendant l’hiver, tandis que celles vivant dans des climats plus tempérés, comme en France, sont souvent sédentaires.
- Présence dans les marais Audomarois : Bien qu’il soit présent dans le Marais Audomarois, il est assez rare et difficile à observer, car il se camoufle bien dans les roselières. Le pourcentage de sa population dans cet habitat est faible.
- Statut de protection : Espèce protégée en France.
- Longévité : Le butor étoilé peut vivre jusqu’à 10 à 15 ans.
- Caractéristique unique : Son cri distinctif et sa capacité à se fondre dans son environnement.
L’Aigrette garzette
L’aigrette garzette est un oiseau élégant, facilement reconnaissable par son plumage blanc immaculé, son long cou ainsi que ses pattes noires aux pieds jaunes. Elle mesure entre 55 et 65 cm de long avec une envergure de 88 à 106 cm. Son allure gracieuse et son comportement de chasse particulier, où elle agite ses pattes pour effrayer ses proies, en font une espèce fascinante à observer dans le Marais Audomarois.
- Habitat : Marais, estuaires, lacs peu profonds, roselières.
- Alimentation : Petits poissons, crustacés, insectes aquatiques.
- Reproduction : L’aigrette garzette niche dans les arbres ou les roselières, souvent en colonies mixtes avec d’autres espèces d’échassiers. La période de reproduction s’étend d’avril à août, la femelle pondant généralement entre 3 et 5 œufs. L’incubation dure 21 à 25 jours.
- Migration : Partiellement migratrice, elle migre vers le sud pour l’hiver dans les régions plus chaudes. Les aigrettes garzettes des régions tempérées peuvent rester dans leur habitat toute l’année si les conditions sont favorables.
- Présence dans les marais Audomarois : L’aigrette garzette est une espèce fréquente dans le Marais Audomarois, où elle chasse dans les eaux peu profondes. Le pourcentage exact de sa population n’est pas documenté, mais elle est souvent observée dans cet habitat.
- Statut de protection : Espèce protégée en France.
- Longévité : Environ 5 à 10 ans en milieu naturel.
- Caractéristique unique : En période nuptiale, elle porte des plumes ornementales appelées aigrettes.
Le Hibou des marais
Le hibou des marais est un oiseau nocturne de taille moyenne, caractérisé par son plumage brun tacheté, ses grands yeux jaunes cerclés de noir, et son vol silencieux. Mesurant entre 34 et 42 cm de long, avec une envergure de 85 à 110 cm, il est bien adapté à la chasse dans les milieux ouverts comme les marais et les prairies.
- Habitat : Zones humides, marais, tourbières, prairies.
- Alimentation : Petits mammifères, principalement des rongeurs, mais aussi des oiseaux et des insectes.
- Reproduction : Le hibou des marais niche généralement au sol, dans les herbes hautes ou les marais. La période de reproduction s’étend de mars à juin, avec une ponte de 4 à 7 œufs. L’incubation dure entre 24 et 29 jours, assurée principalement par la femelle.
- Migration : Partiellement migrateur, les hiboux des marais des régions plus froides migrent vers des zones plus chaudes en hiver. Les populations situées en France peuvent être sédentaires ou migrer sur de courtes distances selon les conditions.
- Présence dans les marais Audomarois : Le hibou des marais est présent dans le Marais Audomarois, bien que relativement rare et difficile à observer, car il chasse principalement à l’aube et au crépuscule.
- Statut de protection : Espèce protégée en France.
- Longévité : Le hibou des marais peut vivre jusqu’à 10 ans en milieu naturel.
- Caractéristique unique : Contrairement à d’autres hiboux, il chasse souvent en plein jour.
La Foulque macroule
La foulque macroule est un oiseau aquatique noirâtre, facilement reconnaissable par son bec et son bouclier frontal blancs. Elle mesure entre 36 et 42 cm de long, avec une envergure de 70 à 80 cm. Bien qu’elle soit souvent confondue avec le canard, la foulque appartient en réalité à la famille des rallidés.
- Habitat : Lacs, étangs, rivières et marais avec de la végétation aquatique.
- Alimentation : Plantes aquatiques, insectes, petits invertébrés.
- Reproduction : La foulque macroule construit son nid flottant au bord des plans d’eau. La période de reproduction s’étend de mars à juillet, avec une ponte de 6 à 9 œufs. L’incubation dure entre 21 et 24 jours, assurée par les deux parents.
- Migration : Partiellement migratrice, la foulque macroule migre vers des régions plus chaudes lorsque les plans d’eau gèlent. Dans les régions tempérées, certaines populations peuvent rester sédentaires toute l’année.
- Présence dans les marais Audomarois : Très commune dans le Marais Audomarois, la foulque macroule est l’une des espèces les plus visibles dans cet environnement. Elle se déplace en groupes et est facilement reconnaissable par ses appels bruyants.
- Statut de protection : Espèce protégée en France.
- Longévité : La foulque macroule peut vivre jusqu’à 18 ans, bien que beaucoup ne survivent pas aussi longtemps en raison des prédateurs et des conditions environnementales.
- Caractéristique unique : Son agressivité envers les autres oiseaux lors de la défense de son territoire.
La Poule d’eau
La poule d’eau est un oiseau aquatique de taille moyenne, facilement reconnaissable par son plumage sombre, son bec rouge à extrémité jaune et ses longues pattes vert-jaune. Elle mesure entre 32 et 35 cm de long, avec une envergure de 50 à 55 cm. Malgré son nom, elle n’est pas directement liée aux poules, mais fait partie de la famille des rallidés, comme la foulque.
- Habitat : Zones humides telles que lacs, rivières, étangs et marais avec des berges couvertes de végétation.
- Alimentation : Plantes aquatiques, graines, insectes, petits invertébrés.
- Reproduction : La poule d’eau construit son nid au bord de l’eau, souvent caché dans la végétation. La période de reproduction s’étend d’avril à août, avec une ponte de 6 à 11 œufs. L’incubation dure entre 19 et 22 jours, assurée par les deux parents.
- Migration : Principalement sédentaire, les populations du nord de l’Europe peuvent migrer vers des régions plus chaudes en hiver, tandis que celles des zones tempérées restent en place toute l’année.
- Présence dans les marais Audomarois : Très courante dans le Marais Audomarois, la poule d’eau est souvent observée près des berges et des roselières, où elle se déplace à la nage ou en marchant le long des rives.
- Statut de protection : Espèce protégée en France.
- Longévité : La poule d’eau peut vivre jusqu’à 11 ans, bien que la majorité des individus aient une espérance de vie plus courte en raison des prédateurs et des conditions naturelles.
- Caractéristique unique : Sa capacité à courir et nager avec aisance, ainsi qu’à émettre des cris distinctifs lors de la défense de son territoire.
La mouette rieuse
La mouette rieuse est un oiseau sociable et bruyant, facilement reconnaissable en été par sa tête brune foncée et son bec rouge vif. En hiver, sa tête devient blanche, ne laissant qu’une petite tache derrière l’œil. Elle mesure entre 35 et 39 cm de long, avec une envergure de 94 à 105 cm. Elle est souvent vue en groupes autour des plans d’eau, criant et se déplaçant en vol gracieux.
- Habitat : Zones humides, marais, lacs, estuaires et bords de mer.
- Alimentation : Poissons, insectes, vers et déchets organiques.
- Reproduction : La mouette rieuse niche en colonies sur des îlots, des roselières ou des zones marécageuses. La période de reproduction s’étend d’avril à juillet, avec une ponte de 2 à 3 œufs. L’incubation dure entre 22 et 26 jours, principalement assurée par la femelle.
- Migration : Partiellement migratrice, les mouettes rieuses du nord de l’Europe migrent vers des régions plus chaudes durant l’hiver, tandis que les populations des régions plus tempérées peuvent rester sédentaires.
- Présence dans les marais Audomarois : Très présente dans le Marais Audomarois, la mouette rieuse est l’une des espèces les plus courantes. Elle est souvent observée en grands groupes autour des plans d’eau et des zones inondées.
- Statut de protection : Espèce protégée en France.
- Longévité : La mouette rieuse peut vivre jusqu’à 15 ans en milieu naturel.
- Caractéristique unique : Son cri aigu et son vol agile, souvent en groupe.
Le Grèbe huppé
Le grèbe huppé est un élégant oiseau aquatique, bien connu pour ses parades nuptiales spectaculaires et son plumage nuptial caractérisé par une double huppe noire et des collerettes orangées sur les côtés de la tête. Il mesure entre 46 et 51 cm de long, avec une envergure de 85 à 90 cm. Le grèbe huppé est excellent plongeur, se nourrissant principalement de poissons et pouvant rester longtemps sous l’eau.
- Habitat : Lacs, étangs et grands plans d’eau calmes avec des roselières.
- Alimentation : Poissons, insectes aquatiques et petits crustacés.
- Reproduction : Le grèbe huppé construit un nid flottant ou ancré dans la végétation aquatique. La période de reproduction s’étend d’avril à août, avec une ponte de 3 à 5 œufs. L’incubation dure entre 25 et 30 jours, assurée par les deux parents.
- Migration : Partiellement migrateur, les grèbes huppés du nord de l’Europe migrent vers des zones plus clémentes pendant l’hiver, tandis que les populations des régions tempérées peuvent rester sur place.
- Présence dans les marais Audomarois : Le grèbe huppé est un oiseau régulièrement observé dans le Marais Audomarois, particulièrement sur les grands plans d’eau. Il est souvent vu en train de plonger pour pêcher ou d’accomplir sa parade nuptiale au printemps.
- Statut de protection : Espèce protégée en France.
- Caractéristique unique : Ses parades amoureuses sur l’eau, où le couple se redresse et effectue des mouvements synchronisés.
La Sterne pierregarin
La sterne pierregarin est un oiseau élégant, facilement reconnaissable par son plumage blanc et gris, son bec rouge à pointe noire et sa queue fourchue. Elle mesure entre 31 et 35 cm de long, avec une envergure de 75 à 80 cm. Elle est souvent observée en train de voler au-dessus des plans d’eau, plongeant soudainement pour capturer des petits poissons.
- Habitat : Zones humides, estuaires, lacs, rivières, et côtes.
- Alimentation : Petits poissons, insectes aquatiques et crustacés.
- Reproduction : La sterne pierregarin niche au sol, sur des îlots ou des plages de sable ou de gravier. La période de reproduction s’étend de mai à juillet, avec une ponte de 2 à 3 œufs. L’incubation dure entre 21 et 25 jours, principalement assurée par les deux parents.
- Migration : Migratrice, la sterne pierregarin passe l’hiver dans les régions tropicales et subtropicales, notamment en Afrique, puis revient dans les zones tempérées comme la France pour la saison de reproduction.
- Présence dans les marais Audomarois : Présente dans le Marais Audomarois durant la période de reproduction, la sterne pierregarin est souvent observée en train de chasser des poissons en surface. Son vol gracieux et ses plongeons spectaculaires en font une espèce remarquable.
- Statut de protection : Espèce protégée en France.
- Longévité : La sterne pierregarin peut vivre jusqu’à 20 ans en milieu naturel.
- Caractéristique unique : Son cri aigu et ses plongées spectaculaires pour attraper des poissons en vol.
La Bécassine des marais
La bécassine des marais est un oiseau discret, souvent aperçu dans les zones humides, où elle utilise son long bec fin pour sonder le sol à la recherche de nourriture. Elle mesure entre 25 et 28 cm de long, avec une envergure de 40 à 45 cm. Son plumage brun tacheté lui permet de se camoufler efficacement dans les marais et les roselières.
- Habitat : Zones humides, marais, prairies inondées, tourbières.
- Alimentation : Insectes, vers de terre, mollusques, et autres petits invertébrés.
- Reproduction : La bécassine niche au sol, souvent bien cachée dans la végétation des marais ou des prairies humides. La période de reproduction s’étend d’avril à juillet, avec une ponte de 3 à 4 œufs. L’incubation dure entre 18 et 21 jours, assurée principalement par la femelle.
- Migration : Migratrice, la bécassine des marais niche dans les régions tempérées et boréales d’Europe et d’Asie et migre vers des zones plus chaudes en Europe de l’Ouest ou en Afrique pour passer l’hiver.
- Présence dans les marais Audomarois : La bécassine des marais est présente dans les marais Audomarois principalement durant les périodes de migration et d’hivernage. Elle est souvent difficile à observer en raison de son camouflage efficace et de son comportement furtif.
- Statut de protection : Espèce protégée en France.
- Longévité : La bécassine des marais peut vivre jusqu’à 10 ans en milieu naturel.
- Caractéristique unique : Son vol en zigzag rapide pour échapper aux prédateurs est emblématique et rend difficile son observation.
Le Blongios nain – L’oiseau emblématique du Marais Audomarois
Le blongios nain est un petit héron, discret et souvent difficile à observer en raison de ses habitudes furtives et de son plumage qui se fond dans les roselières. Il mesure entre 33 et 38 cm de long, avec une envergure de 49 à 58 cm. Cet oiseau au plumage brun et beige préfère rester caché dans la végétation dense, mais il est emblématique des zones humides comme le Marais Audomarois.
- Habitat : Roselières, marais, bords de lacs et rivières avec une végétation dense.
- Alimentation : Poissons, insectes aquatiques, amphibiens et petits crustacés.
- Reproduction : Le blongios nain niche au cœur des roselières, souvent bien caché parmi les tiges de roseaux. La période de reproduction s’étend de mai à juillet, avec une ponte de 4 à 6 œufs. L’incubation dure entre 17 et 20 jours, principalement assurée par la femelle.
- Migration : Migrateur, le blongios nain passe l’hiver en Afrique tropicale et revient en Europe au printemps pour se reproduire.
- Présence dans les marais Audomarois : Le blongios nain est un oiseau emblématique du Marais Audomarois, où il est présent durant la période de reproduction. Grâce à son habitat dense en végétation, il y trouve les conditions idéales pour se reproduire et se nourrir. Cependant, il est difficile à observer en raison de son comportement discret.
- Statut de protection : Espèce protégée en France.
- Longévité : Le blongios nain peut vivre jusqu’à 10 ans en milieu naturel.
- Caractéristique unique : Sa petite taille et sa discrétion font de lui un oiseau très difficile à repérer, même pour les observateurs aguerris.
Le grand cormoran
Le grand cormoran est un oiseau piscivore puissant, bien adapté à la pêche sous-marine. Il mesure entre 80 et 100 cm de long, avec une envergure de 130 à 160 cm. Son plumage noir brillant ainsi que sa posture distinctive, les ailes écartées pour sécher, en font une espèce aisément reconnaissable dans les zones humides comme le Marais Audomarois.
- Habitat : Lacs, rivières, côtes maritimes et marais.
- Alimentation : Principalement des poissons, mais aussi des crustacés et des mollusques.
- Reproduction : Le grand cormoran niche en colonies, souvent sur des falaises ou des arbres proches de l’eau. La période de reproduction s’étend d’avril à juin, avec une ponte de 3 à 4 œufs. L’incubation dure entre 28 et 31 jours, assurée par les deux parents.
- Migration : Partiellement migrateur, les grands cormorans du nord de l’Europe migrent vers le sud pour l’hiver, tandis que les populations des régions tempérées comme la France peuvent être sédentaires.
- Présence dans les marais Audomarois : Très présent dans le Marais Audomarois, le grand cormoran y est souvent observé, que ce soit perché sur des arbres ou en train de plonger pour pêcher. Il est facilement repérable lorsqu’il sèche ses ailes après avoir pêché.
- Statut de protection : Espèce protégée en France.
- Longévité : Le grand cormoran peut vivre jusqu’à 15 à 20 ans en milieu naturel.
- Caractéristique unique : Contrairement à de nombreux oiseaux aquatiques, le grand cormoran a des plumes partiellement perméables, ce qui lui permet de plonger plus profondément sous l’eau pour capturer ses proies. C’est pour cette raison qu’on le voit souvent perchés, les ailes écartées pour les sécher après la pêche.
Le colvert
Le colvert est le canard le plus commun et le plus largement distribué dans les zones humides d’Europe, facilement reconnaissable par le plumage vert iridescent du mâle sur la tête et son bec jaune vif. Il mesure entre 50 et 65 cm de long, avec une envergure de 80 à 95 cm, tandis que la femelle, plus discrète avec son plumage brun tacheté, se confond facilement dans la végétation.
- Habitat : Lacs, étangs, rivières, marais, et zones humides avec une végétation dense.
- Alimentation : Le colvert est omnivore et se nourrit de plantes aquatiques, petits poissons, insectes, et crustacés.
- Reproduction : Le colvert niche généralement au sol, souvent bien caché dans les roseaux ou la végétation dense. La période de reproduction s’étend de mars à juillet, avec une ponte de 8 à 12 œufs. L’incubation dure entre 26 et 28 jours, principalement assurée par la femelle.
- Migration : Partiellement migrateur, les colverts des régions nordiques migrent vers le sud en hiver, tandis que ceux des régions tempérées, comme la France, restent souvent sédentaires toute l’année.
- Présence dans les marais Audomarois : Très présent dans le Marais Audomarois, le colvert est l’un des canards les plus visibles, particulièrement apprécié pour son caractère familier et son adaptation à une variété d’habitats.
- Statut de protection : Espèce protégée en France, bien qu’il soit également une espèce gibier autorisée à la chasse sous réglementation.
- Longévité : Le colvert peut vivre jusqu’à 10 ans en milieu naturel, mais beaucoup ont une espérance de vie plus courte en raison de la prédation et de la chasse.
- Caractéristique unique : Le colvert est l’ancêtre de la majorité des races de canards domestiques à travers le monde. Ce qui témoigne de sa capacité exceptionnelle à s’adapter à une grande variété d’environnements et d’interagir avec l’homme.
Le busard des roseaux
Le busard des roseaux est un grand rapace diurne qui survole majestueusement les marais, cherchant ses proies en volant bas au-dessus des roselières et des plans d’eau. Il mesure entre 48 et 62 cm de long, avec une envergure de 115 à 130 cm. Le mâle est reconnaissable par son plumage brun-roux et ses ailes grisâtres, tandis que la femelle, plus grande, est brune avec la tête claire.
- Habitat : Marais, roselières, zones humides et prairies inondées.
- Alimentation : Petits mammifères, oiseaux, amphibiens, reptiles et insectes. Il chasse en volant bas et en surprenant ses proies dans la végétation dense.
- Reproduction : Le busard des roseaux niche généralement dans des roselières denses. La période de reproduction s’étend d’avril à juin, avec une ponte de 3 à 5 œufs. L’incubation dure entre 31 et 38 jours, principalement assurée par la femelle.
- Migration : Migrateur, le busard des roseaux quitte l’Europe à l’automne pour passer l’hiver en Afrique ou dans le sud de l’Europe, avant de revenir au printemps pour nicher.
- Présence dans les marais Audomarois : Le busard des roseaux est un rapace emblématique du Marais Audomarois, où il est souvent aperçu survolant les roselières et les plans d’eau à la recherche de proies. C’est un observateur assidu de cet habitat riche en faune.
- Statut de protection : Espèce protégée en France.
- Longévité : Le busard des roseaux peut vivre jusqu’à 15 ans en milieu naturel.
- Caractéristique unique : Le busard des roseaux est l’un des rares rapaces à nicher dans des roselières denses, où il construit son nid directement au sol, bien caché dans la végétation, offrant ainsi une protection contre les prédateurs.
La sarcelle d’hiver
La sarcelle d’hiver est le plus petit canard d’Europe, facilement reconnaissable par son plumage compact et le miroir vert vif visible sur ses ailes en vol. Le mâle arbore une tête brun rougeâtre avec une bande verte iridescente qui s’étend de l’œil à la nuque, tandis que la femelle est plus discrète avec un plumage brun tacheté. Elle mesure entre 34 et 38 cm de long, avec une envergure de 53 à 59 cm.
- Habitat : Zones humides, marais, lacs, rivières et étangs avec une végétation aquatique dense.
- Alimentation : Plantes aquatiques, graines, insectes et petits invertébrés. Elle se nourrit en « barbotant », immergeant la tête pour chercher de la nourriture.
- Reproduction : La sarcelle d’hiver niche près des plans d’eau, souvent dans la végétation dense. La période de reproduction s’étend d’avril à juillet, avec une ponte de 8 à 11 œufs. L’incubation dure entre 21 et 23 jours, principalement assurée par la femelle.
- Migration : Migratrice, la sarcelle d’hiver quitte les régions nordiques pour passer l’hiver en Europe de l’Ouest, en Afrique du Nord et autour de la Méditerranée. En France, elle est surtout présente en hiver.
- Présence dans les marais Audomarois : La sarcelle d’hiver est très présente dans le Marais Audomarois en période hivernale, souvent observée en grands groupes sur les plans d’eau et dans les zones humides.
- Statut de protection : Espèce protégée en France, bien qu’elle soit aussi une espèce gibier autorisée à la chasse sous réglementation.
- Longévité : La sarcelle d’hiver peut vivre jusqu’à 10 à 15 ans en milieu naturel.
- Caractéristique unique : Malgré sa petite taille, la sarcelle d’hiver est capable de parcourir de grandes distances migratoires, volant ainsi de l’Europe du Nord jusqu’en Afrique pour hiverner. Ce qui en fait l’un des canards migrateurs les plus endurants de sa taille.
La sarcelle d’été
La sarcelle d’été est un petit canard migrateur, facilement identifiable par le mâle grâce à sa bande blanche distinctive qui traverse sa tête, du bec à l’arrière du cou. Le plumage du mâle est d’un gris bleuâtre, tandis que la femelle a un plumage brun tacheté plus terne, similaire à celui de la sarcelle d’hiver. Elle mesure entre 37 et 41 cm de long, avec une envergure de 58 à 69 cm.
- Habitat : Zones humides, marais, prairies inondées et bords de lacs, souvent avec une végétation dense.
- Alimentation : Plantes aquatiques, graines, insectes et petits invertébrés, qu’elle cherche en barbotant dans les eaux peu profondes.
- Reproduction : La sarcelle d’été niche dans des zones marécageuses ou des prairies inondées. La période de reproduction s’étend de mai à juillet, avec une ponte de 8 à 10 œufs. L’incubation dure entre 21 et 23 jours, assurée principalement par la femelle.
- Migration : Grande migratrice, la sarcelle d’été quitte l’Europe à la fin de l’été pour hiverner en Afrique tropicale, parcourant de longues distances. Elle revient au printemps pour nicher dans les zones tempérées d’Europe.
- Présence dans les marais Audomarois : Bien que moins fréquente que la sarcelle d’hiver, la sarcelle d’été est présente dans le Marais Audomarois pendant la période de reproduction. Elle profite des prairies inondées et des plans d’eau peu profonds pour se reproduire.
- Statut de protection : Espèce protégée en France, mais également gibier sous certaines régulations.
- Longévité : La sarcelle d’été peut vivre jusqu’à 10 à 12 ans en milieu naturel.
- Caractéristique unique : La sarcelle d’été est connue pour sa migration transsaharienne impressionnante, traversant le désert du Sahara pour atteindre ses zones d’hivernage en Afrique. Ce qui en fait un des canards européens les plus grands voyageurs.
Le canard souchet
Le canard souchet est un canard de surface facilement reconnaissable par son large bec en forme de spatule, qu’il utilise pour filtrer la nourriture dans l’eau. Le mâle, pendant la saison nuptiale, se distingue par son plumage éclatant : tête verte, poitrine blanche, et flancs brun-roux. La femelle, plus discrète, a un plumage brun tacheté. Il mesure entre 44 et 52 cm de long, avec une envergure de 70 à 84 cm.
- Habitat : Zones humides peu profondes, marais, étangs et lacs riches en végétation aquatique.
- Alimentation : Le canard souchet se nourrit principalement de petits invertébrés, plantes aquatiques et graines, qu’il filtre avec son bec large et plat, conçu pour capturer des particules alimentaires dans l’eau.
- Reproduction : Le canard souchet niche dans les zones humides, souvent près de l’eau. La période de reproduction s’étend d’avril à juin, avec une ponte de 8 à 12 œufs. L’incubation dure entre 22 et 24 jours, assurée par la femelle.
- Migration : Migrateur, le canard souchet hiverne en Afrique du Nord et en Europe de l’Ouest. Il revient dans les régions tempérées d’Europe pour nicher, en particulier dans des zones humides comme le Marais Audomarois.
- Présence dans les marais Audomarois : Le canard souchet est présent dans le Marais Audomarois, surtout pendant les périodes de migration. Il y trouve un habitat idéal pour se nourrir et se reproduire grâce aux eaux peu profondes et aux roselières.
- Statut de protection : Espèce protégée en France, bien qu’elle soit aussi un gibier soumis à réglementation.
- Longévité : Le canard souchet peut vivre jusqu’à 12 à 15 ans en milieu naturel.
- Caractéristique unique : Le bec en forme de spatule du canard souchet est l’une de ses caractéristiques les plus distinctives, lui permettant ainsi de filtrer efficacement les petites proies dans l’eau, ce qui en fait un expert de la recherche alimentaire en eaux peu profondes.
Le Grèbe castagneux
Le grèbe castagneux est le plus petit des grèbes européens. Il est reconnaissable notamment par son plumage brun foncé et son cou brun-roux, surtout visible pendant la saison de reproduction. Il mesure entre 23 et 29 cm de long, avec une envergure de 40 à 45 cm et se distingue par son corps rond et ses aptitudes de plongeur. Le grèbe castagneux passe ainsi une grande partie de son temps sous l’eau à la recherche de nourriture.
- Habitat : Plans d’eau calmes et peu profonds, lacs, étangs, marais et cours d’eau avec une végétation dense.
- Alimentation : Poissons, insectes aquatiques, larves et petits crustacés. Le grèbe castagneux est un excellent plongeur et capture ses proies sous l’eau.
- Reproduction : Le grèbe castagneux construit un nid flottant dans la végétation aquatique. La période de reproduction s’étend de mars à août, avec une ponte de 4 à 6 œufs. L’incubation dure entre 19 et 21 jours, assurée par les deux parents.
- Migration : Partiellement migrateur, le grèbe castagneux migre des régions plus froides vers des zones tempérées ou chaudes en hiver, mais peut rester sédentaire dans les zones au climat doux, comme le Marais Audomarois.
- Présence dans les marais Audomarois : Le grèbe castagneux est fréquemment observé dans le Marais Audomarois. Il affectionne les eaux calmes et peu profondes, où il plonge souvent à la recherche de nourriture.
- Statut de protection : Espèce protégée en France.
- Longévité : Le grèbe castagneux peut vivre jusqu’à 10 ans en milieu naturel.
- Caractéristique unique : Le grèbe castagneux est connu pour sa capacité à plonger rapidement sous l’eau et aussi à se cacher dans la végétation dès qu’il se sent menacé. Ce qui le rend difficile à observer. Son corps compact et ses mouvements rapides en font un chasseur efficace sous l’eau.
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